vendredi 26 septembre 2008

AU FIL DES ONDES

………… Pêles-mêles ………..
J’ai aimé :
Il arrive que l’école soit parfois amenée à s’intéresser de très près au développement psychologique de l’enfant.
C’est le cas de ce projet «caché-trouvé» développé à l’école maternelle du Chat Perché à Vaulx-en-Velin par une rééducatrice et une enseignante de la petite section de maternelle.

Ce projet s’appuie sur un constat :
certains enfants n’ont pas achevé une étape de développement généralement située entre 0 et 2 ans, notamment parce qu’ils n’ont pas construit ce que Piaget appelle «La permanence de l’objet». Autrement dit, certains enfants ne conçoivent pas qu’un objet existe alors qu’il a disparu de leur champ de vision.
Ils ne sont donc pas capables de passer à l’étape suivante de leur développement, la représentation de cet objet absent, et en conséquence ne sont pas aptes à entrer dans les apprentissages.

Alors pour tenter de remédier à cette situation, la rééducatrice et l’enseignante jouent avec les enfants à «caché-trouvé» : on cache dedans, on cache dessous, on cache derrière, on se cache... on cherche seul ou en groupe, un objet proche ou éloigné...
Des actions et des situations toutes simples qui semblent avoir pour conséquence de faciliter la séparation d’avec le milieu familial et la découverte de l’école et du monde.

MON AVIS : le premier « objet » permanent que l’enfant rencontre dans son exploration du monde extérieur est avant tout : son CORPS.
Il le rencontre dans tous les gestes qu'il porte sur les objets extérieurs pour les prendre ou pour les manipuler. Mais en plus, et c'est là que ce premier objet qu'est le corps prend une importance toute particulière, il le vit de l’intérieur à travers les émotions qu’il éprouve (plaisir , peur, colère …), les sensations de bien-être ou de souffrance, de faim et de soif avec la satisfaction qui succède … lui procurant le sentiment de permanence.
C’est donc sur ce premier objet qu’il faut d'abord porter son attention afin de développer et affirmer chez lui le "sentiment d'être" :
- en l'aidant à appréhender finement tous ses gestes, dans leur sensorialité et dans leur géométrie, et en les maîtrisant de plus en plus,
- ainsi que toutes ces sensations et émotions, en les nommant et en les reliant directement aux objets qui les suscitent.


J’aimerais bien aimer …. :

Rapport Ferry - 75 000 jeunes en Service Civique : un objectif ambitieux et réaliste, auquel les associations adhèrent !
Nos associations nationales (organisations de jeunes, mouvements d'éducation populaire et associations oeuvrant au service de différentes causes), avec le soutien de la CPCA, pleinement concernées par la mise en oeuvre du futur service civique, adhèrent largement aux propositions et à la vision de Luc Ferry, présentées ce mercredi 10 septembre, au Président de la République.
• Oui à un service civique qui réponde à la générosité et à l'envie d'engagement des jeunes, et reconnaisse leur pouvoir d'action !
• Oui à un service civique qui se donne les moyens de faire vivre le brassage social !
• Oui à une véritable étape de vie à temps plein d'au moins 6 mois, condition pour que cette expérience permette à chacun de progresser dans son parcours et soit un réel tremplin citoyen et professionnel !
• Oui à un service civique ambitieux, visant 75 000 jeunes (10% d'une classe d'âge), mais soucieux de monter en puissance progressivement pour assurer la qualité des missions et de l'encadrement des jeunes
• Oui à un pilotage du dispositif innovant, associant fortement la société civile, et mobilisant, éventuellement au sein d'une fondation, des associations, des entreprises partenaires, les collectivités locales et l'Etat.

• Le service civique est une étape de vie à temps plein consacrée à l'intérêt général. Il diffère en cela de l'engagement bénévole, réalisé quelques heures par semaine en marge d'une autre activité. S'il perd son caractère "temps plein" et si l'Etat ne soutient pas la prise en charge financière des jeunes pendant leur service, il ne concernera que l'élite sociale de notre jeunesse.
• Les 10% des jeunes visés par ce service civique doivent être représentatifs de la diversité de la jeunesse de France. Le service civique doit être accessible à tous, et donc proposer des missions diversifiées, reposer sur un système d'information et de communication touchant tous les milieux, et s'assurer que les conditions matérielles sont réunies pour que tous les jeunes puissent s'engager (notamment par une indemnité mensuelle) et choisir, s'ils le souhaitent, un projet dans un autre territoire.

MON AVIS
: L’ « esprit », qui est ici louable,
n’est pas servi par une réflexion approfondie de ce qu’est EDUQUER.
Cet atelier arrive bien trop tard dans le développement du jeune pour être véritablement intégré par lui.

Car EDUQUER n'est-ce pas
- développer depuis le plus jeune âge la conscience de l’autre et de la solidarité,
- apprendre aux enfants à « se réaliser » à partir d’une réalisation personnelle (réaliser des objets, des constructions, des œuvres personnelles) dont ils puissent tirer une saine fierté,
et se dépasser en « donnant » à la communauté et pour le bien commun ?

C’est pourquoi je prône un atelier analogue (adapté bien sûr à la classe d’âge) qui soit exercé régulièrement et systématiquement durant toute la scolarité, ceci dès les premières années.
Réalisation d'Intérêt Général commune au groupe classe,
"elle laissera trace et sera propice à souder les cœurs, à intégrer les esprits et à réveiller sentiment d'importance et sentiment d'appartenance. La joie et la fierté qui en naîtront ne manqueront pas de rayonner aux yeux de tous, offrant exemple à méditer. Elles sauront réchauffer les cœurs et ranimer la flamme d'une communauté d'esprit"
Echec scolaire et perte de repères Fr. Carette l'Harmattan 2005.

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